Taylor Swift a attiré 180.000 spectateurs en quatre concerts à Paris
Les quatre concerts de la méga-star américaine Taylor Swift à Paris La Défense Arena, qui marquaient le début de sa tournée européenne, ont rassemblé 180.000 personnes de jeudi à dimanche, a annoncé la salle à l'AFP lundi.
D'abord fixée à 42.000 spectateurs, la jauge a été portée à 45.000 par concert (dont près de 20.000 dans la fosse et environ 3200 VIP) "pour la première fois" dans l'histoire de Paris La Défense Arena, a précisé sa vice-présidente Bathilde Lorenzetti.
Parmi eux, environ 30% d'étrangers, dont 20% d'Américains, avait-elle indiqué à l'AFP avant les spectacles. Les tarifs élevés des billets outre-Atlantique expliquent en partie cet engouement.
Les spectateurs parisiens ont dépensé 180 euros en moyenne pour obtenir leurs tickets, selon Mme Lorenzetti.
Pour elle, l'événement s'est "extrêmement bien" déroulé et marque "une nouvelle étape" pour Paris La Défense Arena, inaugurée à Nanterre en 2017, après les trois concerts des Rolling Stones en octobre de la même année et les neuf dates de Mylène Farmer en 2019.
Entre répétitions et spectacles, Taylor Swift, personnalité de l'année 2023 du magazine Time, et son staff de 200 personnes ont passé dix jours à Paris La Défense Arena.
La sixième tournée de l'artiste, baptisée "The Eras Tour", a débuté en mars 2023 aux Etats-Unis, avant de parcourir le continent américain, l'Asie et l'Australie.
Elle est devenue à la fin de l'année dernière la première tournée de l'histoire à écouler plus d'un milliard de dollars de billets. Un chiffre qui devrait plus que doubler d'ici son terme au Canada en décembre.
Ce show millimétré de trois heures et quart retrace les onze albums (depuis "Taylor Swift" en 2006) qui l'ont propulsée d'étoile montante de la country américaine à plus grande star internationale de la pop, avec 110 millions d'auditeurs mensuels sur Spotify (contre 70 pour Beyoncé ou Dua Lipa).
L'ancienne "petite fiancée de l'Amérique" doit ensuite se rendre en Suède, au Portugal, en Espagne, à Lyon (2-3 juin), au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Pologne et en Autriche.
Avec à chaque fois un impact considérable attendu sur l'économie locale. Différentes études évaluent entre 5 et 10 milliards de dollars les retombées rien qu'aux États-Unis.
L.Navarro--LGdM