Cinéma: 181 millions d'entrées dans les salles françaises en 2023
Soulagement pour les salles de cinéma françaises après trois années marquées par la pandémie de Covid, avec 181 millions d'entrées en 2023 soit une hausse de leur fréquentation de 18,9% par rapport à l'année précédente, selon les chiffres du CNC publiés mardi.
"Les Français continuent de reprendre le chemin des salles", observe le Centre national du cinéma et de l'image animée, qui note cependant une fréquentation en retrait par rapport aux années d'avant crise sanitaire malgré "un écart qui continue largement à se résorber".
Si l'année qui vient de s'achever représente un rebond par rapport aux 152 millions d'entrées de 2022, les résultats restent inférieurs aux années 2017 à 2019, qui ont été "parmi les meilleures années depuis cinquante ans pour le cinéma français" (207,9 millions).
En 2023, le top 5 des films fait la part belle aux blockbusters américains (Super Mario Bros, Barbie, Oppenheimer...) mais voit deux productions françaises dépasser les 4 millions d'entrées, avec "Astérix et Obélix: L'empire du milieu" et "Alibi.com 2".
La part de marché des films français se maintient à 40%, face aux 41,3% des films américains.
"On est un des pays avec la part de marché la plus élevée pour le cinéma local, bien loin devant le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie", souligne le CNC.
"Super Mario Bros, le film", réalisé par Aaron Horvath et Michael Jelenic, a été le plus gros succès de l'année en France, avec 7,15 millions d'entrées depuis sa sortie le 5 avril, selon l'instance.
"Ce qui a vraiment marché, ce sont les films qui avaient des propositions narratives très tranchées", a indiqué à l'AFP Eric Marti, spécialiste chez Comscore, société d'analyse d'audience, vendredi.
Avec "Les Trois Mousquetaires: D'Artagnan", "Tirailleurs" (avec Omar Sy) ou encore la Palme d'or "Anatomie d'une chute" dans les films français les plus vus de 2023, l'année écoulée est "réjouissante puisque la diversité des succès français montre que tous les publics sont revenus dans les salles de cinéma", ajoute-t-il.
D.Vasquez--LGdM