La Gaceta De Mexico - Sept morts et 14 disparus dans une tragédie maritime au large du Canada

Sept morts et 14 disparus dans une tragédie maritime au large du Canada
Sept morts et 14 disparus dans une tragédie maritime au large du Canada

Sept morts et 14 disparus dans une tragédie maritime au large du Canada

Sept marins ont péri et 14 sont portés disparus après le naufrage d'un chalutier espagnol au large du Canada, dans l'Atlantique, où des opérations de secours pour trouver des survivants étaient en cours mardi.

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Un total de 24 membres d'équipage se trouvaient à bord de ce bateau, le "Villa de Pitanxo", lorsqu'il a fait naufrage mardi vers 04H30 GMT (00H30 localement) à 450 kilomètres au sud-est de Terre-Neuve.

Trois ont pu être secourus, sept ont été retrouvés morts et 14 sont portés disparus, a précisé Brian Owens, porte-parole canadien du centre de coordination et de sauvetage, qui gère les recherches.

Il a assuré que les secours canadiens avaient espoir de retrouver d'autres survivants dans la zone de recherche, malgré des conditions météorologiques défavorables.

"Le fait que nous ayons déjà trouvé trois survivants dans un canot de sauvetage nous donne l'espoir que d'autres aient pu enfiler leur combinaison de survie, monter dans un canot et quitter le bateau", a-t-il poursuivi.

Le "Villa de Pitanxo", un chalutier de 50 mètres de long ayant pour attache le petit port de Marín, dans la province de Pontevedra, en Galice (nord-ouest de l'Espagne), n'a à ce stade toujours pas été retrouvé, a précisé ce porte-parole.

- "Accident" -

Selon les secours en mer espagnols, l'équipage était composé de 16 Espagnols, cinq Péruviens et trois Ghanéens. Parmi les marins espagnols, beaucoup venaient de Galice.

Le bateau a eu un "accident" et "a envoyé un signal de détresse", et deux navires sont venus à son secours, a déclaré à la presse Rosa Quintana, la responsable des Affaires maritimes du gouvernement régional galicien.

C'est un autre bateau espagnol, le "Playa Menduina Dos", qui a finalement retrouvé vers 09H30 GMT (05H30 locales) les corps de quatre des victimes, ainsi que trois rescapés dans un canot de sauvetage, a précisé le ministère.

Ces trois marins, dont la nationalité n'a pas été précisée, ont été évacués en état d'hypothermie par un hélicoptère des secours en mer canadiens, a précisé Mme Quintana.

Selon la sous-préfète de Pontevedra, Maica Larriba, quatre canots de sauvetage au total ont été repérés par les secours, qui ont retrouvé plusieurs gilets de sauvetage et de nombreux objets sur les lieux du naufrage.

Les secours ont pu s'approcher de "trois d'entre eux: deux étaient vides, complètement vides", a-t-elle expliqué, ajoutant que les trois survivants ont été retrouvés dans le troisième canot.

- "Une tragédie" -

Selon le ministère des Transports espagnol, les causes de l'accident ne sont actuellement "pas connues". Les conditions météorologiques étaient néanmoins mauvaises, avec "du vent" et une "visibilité réduite", a-t-il précisé.

"La météo en ce moment complique nos recherches. Les vagues sont d'environ quatre mètres de haut et la visibilité est réduite à environ un quart de mile nautique", a confirmé Brian Owens, ajoutant que les recherches continueraient "quel que soit le temps".

Les secours canadiens ont déployé un hélicoptère, un avion militaire, un navire de la garde côtière et plusieurs bateaux pour mener les recherches au large de Saint-Jean de Terre-Neuve, la province canadienne la plus à l'est du pays.

"Nous suivons avec inquiétude les missions de recherche et de sauvetage de l'équipage du navire galicien", a réagi sur Twitter le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.

"C'est une tragédie", a confié, en larmes, la tante de l'un des marins du "Villa de Pitanxo", Jonathan Calderón, au quotidien galicien La Voz de Galicia. Âgé de 39 ans, ce dernier est père de deux enfants, a-t-elle précisé.

Le "Villa de Pitanxo", un chalutier d'une cinquantaine de mètres battant pavillon espagnol, appartient au groupe de pêche Nores, qui compte huit chalutiers frigorifiques et 300 employés, selon son site internet.

Contacté par l'AFP, le groupe n'était pas joignable mardi après-midi.

G.Montoya--LGdM