Une soixantaine de militants déguisés en clowns à l'intérieur de la raffinerie TotalEnergies de Donges
Une soixantaine de militants d'Extinction Rebellion (ER) se sont introduits samedi en fin de matinée pendant un peu moins d'une heure à l'intérieur de la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), ont constaté les journalistes de l'AFP.
Déguisés en clowns pour dénoncer les "clowneries" du géant pétrolier, en chemises à carreaux, perruques ou charlottes rouges et chapeaux pointus, les activistes sont entrés sur le site en fin de matinée par un grillage découpé. Ils ont quitté les lieux et se sont dispersés peu après midi.
"Cela fait 100 ans que Total pollue sciemment et nous met toutes et tous en danger. Nous sommes ici pour faire entendre l'urgence climatique, sur le site d'une entreprise criminelle", a déclaré à l'AFP Louise, 28 ans, militante d'Extinction Rebellion.
Entre les cuves, dans une odeur d'essence, les militants dansaient en brandissant des drapeaux siglés du logo d'Extinction Rebellion.
Plusieurs employés de TotalEnergies étaient sur place en fin de matinée. La gendarmerie était aussi présente.
Une action de la même organisation, avec des militants également déguisés en clowns, s'est déroulée à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), selon la presse régionale.
Par ailleurs, samedi midi, cinq membres d'Extinction Rebellion ont attaché sur un pont surplombant l’A7, à hauteur de la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), une grande banderole où l'on pouvait lire: "100 ans que Total nous prend pour des clowns".
Les militants, vêtus de combinaisons blanches, étaient coiffés de perruques frisées multicolores et leurs visages étaient maquillés en clown, d’après les photos fournies à l'AFP par les organisateurs.
Organisation internationale, Extinction Rebellion milite notamment pour "la reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiques actuelles" ainsi que pour "la réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction de la consommation".
S.Ramos--LGdM