La Gaceta De Mexico - Grand Prix moto d'Italie: triomphe à domicile pour Bagnaia et Ducati

Grand Prix moto d'Italie: triomphe à domicile pour Bagnaia et Ducati
Grand Prix moto d'Italie: triomphe à domicile pour Bagnaia et Ducati / Photo: © AFP

Grand Prix moto d'Italie: triomphe à domicile pour Bagnaia et Ducati

Francesco Bagnaia et Ducati intouchables devant leur public ! Le champion du monde en titre a survolé le Grand Prix d'Italie, sixième manche de la saison de MotoGP, tandis que le constructeur transalpin a placé quatre motos aux quatre premières places dimanche.

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Il était favori et il a tenu son rang: le leader provisoire du championnat du monde a réalisé le week-end parfait à domicile avec la pole position et des victoires lors du sprint et du Grand Prix.

Dimanche, il a dominé la course de la tête et des épaules et s'est imposé devant les Ducati-Pramac de l'Espagnol Jorge Martin et du Français Johann Zarco sous les yeux de dizaines de milliers de tifosi en fusion.

Evidemment, +Pecco+ est encore très loin d'avoir l'aura de la légende locale Valentino Rossi, mais le Turinois commence à conquérir de plus en plus de supporters qui ont teinté de rouge les collines et gradins autour du superbe circuit du Mugello.

Alors que des rumeurs de disparition du calendrier ont couru dans le paddock, l'affluence a été en hausse par rapport à 2022, ce qui pourrait aider le tracé toscan, très apprécié des pilotes, à conserver sa place au panthéon.

- Bagnaia intraitable -

Malgré la domination des Ducati, la course a tenu ses promesses avec de superbes dépassements et de belles bagarres derrière l'intraitable Bagnaia, qui a décroché tout en maîtrise le 14e succès de sa carrière en MotoGP, le troisième en six courses cette année.

Si l'Australien Jack Miller (KTM) s'était brièvement emparé de la première place après un départ tonitruant, le champion du monde 2022 a rapidement repris la tête pour ne plus jamais la lâcher. Il en profite pour reprendre le large au classement avec désormais 21 longueurs d'avance sur son compatriote Marco Bezzecchi, seulement huitième dimanche.

"C'est un week-end parfait, je suis très content. On a fait un super travail. Je veux profiter de ce moment car c'est l'un des plus beaux week-ends de ma vie", s'est félicité l'Italien.

- La remontée de Zarco -

Comme au Mans lors du dernier Grand Prix, l'équipe Ducati-Pramac a placé ses deux pilotes sur le podium et a fêté cette réussite dans son garage avec beaucoup de prosecco au son de la chanson "Eyes of the tiger".

Rapidement revenu à la deuxième place, Martin a réussi à faire illusion durant quelques tours pour rester au contact de Bagnaia, mais l'écart s'est creusé inexorablement à mesure que la course avançait.

La plus belle remontée du jour est à mettre à l'actif de Zarco, qui s'était élancé neuvième mais avait rétrogradé au 12e rang après avoir manqué son départ. Comme souvent, il a avalé un à un ses adversaires: dès le cinquième tour, il pointait déjà en sixième position. Puis, il a profité des chutes des deux frères Marquez, Marc (Honda) puis Alex (Aprilia), pour se retrouver au pied du podium.

L'Avignonnais, toujours cinquième au classement provisoire du championnat, a ensuite livré une superbe bataille avec l'Italien Luca Marini (Ducati-VR46), qu'il a finalement réussi à doubler à cinq tours de la fin après une belle défense du Transalpin.

"Ça a été un week-end super. Je me suis déjà battu pour le podium samedi (4e du sprint, ndlr), ça m'a donné de la confiance et je savais que je pouvais être encore plus rapide dimanche car j'avais un bon rythme. J'espère être aussi compétitif sur le Sachsenring la semaine prochaine", a déclaré le Tricolore, qui a décroché le 18e podium de sa carrière dans la catégorie reine et le troisième en 2023.

Le contraste est saisissant avec l'autre Français du paddock, Fabio Quartararo, qui a encore vécu un week-end décevant au guidon de sa Yamaha. Parti en 15e position après des qualifications décevantes, il a terminé à une anonyme 11e place après avoir été incapable de doubler Enea Bastianini (Ducati, 9e) et son coéquipier Franco Morbidelli (10e).

"La course a vraiment été difficile, je n'ai jamais été en mesure de faire un dépassement. Déjà qu'on est en difficultés, alors il faut qu'on arrive à faire les choses parfaitement. Ce n'est pas ce qu'on a fait aujourd'hui", a déploré, désabusé, le champion du monde 2021, qui aurait préféré rouler avec un pneu tendre à l'arrière, comme Morbidelli.

M.Pacheco--LGdM