La Gaceta De Mexico - Des Jeux paralympiques "violents émotionnellement" pour Marie Bochet

Des Jeux paralympiques "violents émotionnellement" pour Marie Bochet
Des Jeux paralympiques "violents émotionnellement" pour Marie Bochet

Des Jeux paralympiques "violents émotionnellement" pour Marie Bochet

Octuple médaillée d'or dans sa carrière, médaillée d'argent en super-G à Pékin, Marie Bochet a vécu des Jeux paralympiques "violents émotionnellement" et apprécie de pouvoir bientôt faire "une coupure".

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La skieuse savoyarde a vécu à Pékin ses derniers Jeux paralympiques.

Elle qui avait décroché quatre médailles d'or à Sotchi en 2014, puis encore quatre à Pyeongchang en 2018, a cette fois connu une dernière paralympiade difficile, tant émotionnellement que sur les skis à l'image d'une dernière chute lors du slalom samedi dernier.

"Il y avait de la déception à l'arrivée mais il y avait eu tellement de choses. Ce n'était pas que ça. Ces Jeux ont été violents émotionnellement autant dans les très belles émotions, que dans les moins bonnes" a décrit Marie Bochet mercredi lors d'une journée notamment consacrée à une cérémonie à la mairie de Paris pour le retour des athlètes paralympiques de Chine.

Quatrième en géant, cinquième lors du combiné, elle n'a pas terminé la descente et le slalom. Des Jeux en demi-teinte mais qui ont été "riches d'enseignements" pour la sportive de 28 ans.

"J'ai reçu énormément de témoignages de bienveillance, de respect pour toute la carrière que j'avais faite. Par mon équipe mais aussi les équipes étrangères. Je ne les aurais peut-être pas eus si j'avais gagné".

"Ca me brisait de ne pas arriver à m'exprimer et faire ce ski qui me fait du bien", regrette Marie Bochet, frustrée de ne pas avoir toujours pu "mettre en place le ski dont (elle) étai(t) capable", notamment dans les épreuves techniques mais "soulagée" de l'argent en super-G.

"J'étais soulagée à la fin car je m'étais régalée", se souvient la skieuse aux 102 victoires en Coupe du monde.

Désormais, elle partira disputer les championnats de France à Montgenèvre (Hautes-Alpes) à la fin du mois de mars avant de prendre une pause.

"Je ressens ce besoin de coupure, de prendre un peu l'air" explique Marie Bochet, qui précise que "s'avancer vers une fin de carrière aujourd'hui ne sert à rien, il y a des choses qui sont trop fraîches".

D.F. Felan--LGdM