Basket: Bourges renverse Galatasaray (69-67) et file en finale de l'Eurocoupe (C2)
Menées de treize points dans le dernier quart-temps, les basketteuses de Bourges ont renversé Galatasaray, pour s'imposer sur le fil 69 à 67 en demi-finale de l'Eurocoupe, et viseront un sixième trophée continental jeudi (20h00), dans leur salle du Prado.
En finale dans deux jours, les joueuses d'Olivier Lafargue affronteront les Italiennes de Venise, tombeuses des Turques de Mersin 85 à 80 mardi en fin d'après-midi. Galatasaray et Mersin se disputeront la troisième place jeudi (17h00).
En demi-finale mardi, les Berruyères n'ont jamais baissé les bras, portées par les supporters du Prado, même lorsque l'écart est monté jusqu'à treize points en faveur du club stambouliote (62-49), alors qu'il ne restait que huit minutes à jouer.
"C'est dans ces moments-là que soit on craque, soit on ne craque pas", a souligné Olivier Lafargue en conférence de presse.
A ce moment, alors que l'Américaine Kelsey Plum (championne du monde 2018 et championne olympique 3x3 à Tokyo en 2021) semblait avoir trouvé son rythme (21 points), les internationales françaises Sarah Michel, Iliana Rupert et Alix Duchet (19 points) ont sonné la révolte, pour revenir à trois points (63-60) à trois minutes du buzzer sur un tir primé de Rupert, essentielle au rebond (huit).
- Duchet décisive -
"Les cinq ou six dernières minutes, au lieu de penser aux tirs que l'on ne mettait pas, on a continué à penser à mettre l'énergie que l'on avait et à prendre les risques", s'est réjoui Lafargue. "Sur deux ou trois actions, on récupère le ballon, on met les tirs et Alix nous porte sur ses épaules à un moment où on en avait besoin."
Dans une fin de match irrespirable, Alix Duchet a inscrit un tir à trois points pour faire passer son équipe devant au score (67-65), et Sarah Michel a assuré en contre-attaque la victoire (69-67) à trois secondes de la fin, alors que Plum avait la balle de la victoire pour Galatasaray sur la possession précédente.
"On n'a jamais perdu la confiance dans ce que l'on faisait. Même si l'on a connu des moments moins bons, on ne s'est jamais arrêté", a expliqué le coach de Bourges.
"Même si on n'a pas eu de très bons pourcentages de réussite au tir, on a continué à rester concentrer et à prendre ces tirs", a-t-il ajouté.
Pour un sixième trophée européen après la C1 (Euroligue) en 1997, 1998 et 2001, la C2 en 1995 (Coupe Ronchetti à l'époque) et en 2016 (Eurocoupe), Bourges pourra une nouvelle fois compter sur le soutien des 5.000 spectateurs du Prado.
D.Quate--LGdM