XV de France féminin: "Aucun complexe d'infériorité", assure Gaëlle Hermet
Gaëlle Hermet, la capitaine du XV de France féminin, qui jouera samedi (15h15) à Bayonne la "finale" du Tournoi des six nations face à l'Angleterre, l'assure: "on n'a aucun complexe d'infériorité".
Vis-à-vis des Anglaises, triples tenantes du titre et première nation mondiale, les Bleues n'ont "aucun complexe d'infériorité" car, parmi les joueuses qui fouleront la pelouse du stade Jean-Dauger, complet pour l'occasion, "la moitié ne les a jamais +jouées+", a affirmé la troisième ligne vendredi en conférence de presse.
Un "détail" qui n'en est pas un quand on sait que lors des dix dernières confrontations entre les deux nations, l'Angleterre l'a emporté neuf fois.
"Sur des matches comme ça, des matches à enjeu, c'est le mental, l'ascendant psychologique qu'on prendra sur elles qui fera basculer la rencontre", a ajouté la capitaine des Tricolores.
Les Bleues, avec quatre victoires bonifiées, sont deuxièmes au classement du Tournoi derrière les "Red Roses", en tête du classement grâce une meilleure différence de points.
Ce "crunch", a assuré Gaëlle Hermet, "on l'avait en tête car c'était le dernier, et c'était en France. Mais cette place en +finale+, on se l'est gagnée. Même si le Tournoi n'est pas abouti, ce match, on est allé se le chercher".
La sélectionneuse des Bleues Annick Hayraud a pour sa part estimé que des éléments tels que "des joueuses de qualité, quelques facteurs X, le public avec nous, l'engouement" autour du XV de France, vont apporter une détermination supplémentaire.
"Or le rugby, ça se joue aussi avec du courage, du cœur, et les joueuses en ont", a-t-elle ajouté.
"Oui, le jeu des Anglaises est beaucoup plus huilé que le nôtre, mais avec tous ces éléments, je crois qu'on peut les perturber et on a des chances de l'emporter", a souligné Annick Hayraud.
"Jouer les Anglaises est toujours particulier mais c'est une finale et il faut la jouer. On sait qu'on n'est pas favorites mais en donnant le meilleur de nous-mêmes, on n'aura pas de regrets", a-t-elle conclu.
D.F. Felan--LGdM