Tour d'Italie: van der Poel est "resté calme" pour battre Girmay, "vraiment fort"
Mathieu van der Poel, qui a revêtu le maillot rose dès sa première arrivée du Tour d'Italie vendredi, a expliqué être "resté calme" et avoir "lancé (son) sprint au moment parfait" pour battre l'Erythréen Biniam Girmay, un "coureur vraiment fort" qui "répondra présent dans le futur".
Question: Tout s'est passé comme prévu finalement...
Réponse: "Le sprint s'est déroulé un peu comme je m'y attendais mais si je pouvais le refaire, je me placerais mieux. Ce n'était pas idéal et je me suis retrouvé coincé plusieurs fois. J'ai également dû contourner le peloton pour retrouver ma position. Finalement, je suis resté calme aussi longtemps que possible et j'ai lancé mon sprint au moment parfait.(...) Je n'avais plus assez d'énergie pour lever les bras. C'est une arrivée typique où cela fait très mal de sprinter après une montée finale. Mais je suis vraiment heureux d'avoir gagné. Girmay a déjà montré à Gand-Wevelgem qu'il était un coureur très fort, et encore aujourd'hui. Il sait aussi très bien se placer, donc je pense qu'il répondra présent dans le futur, c'est sûr."
Q: A quel point est-ce difficile de gagner quand on est attendu ?
R: "Oui, c'est difficile, mais j'ai déjà été dans cette situation un grand nombre de fois maintenant donc on s'y habitue. J'étais vraiment, vraiment détendu avant la course, à la différence du Tour de France. L'année dernière, j'étais très nerveux. C'était mon premier Grand tour aussi. Aujourd'hui, je savais que c'était une occasion unique. Je suis donc très heureux d'avoir réussi à gagner."
Q: Quelle est la saveur de ce maillot rose par rapport au jaune ?
R: "Je pense que le jaune était plus émotionnel en raison de l'histoire familiale. Je parle de celle de mon grand-père (Raymond Poulidor) avec le Tour de France évidemment (Il est monté huit fois sur le podium final sans jamais porter le maillot jaune, NDLR). (Le maillot rose) était déjà un objectif depuis longtemps bien sûr. Mais il y a quelques mois, l'idée a commencé à vraiment germer de faire le Giro parce que la première étape me convenait vraiment. Et c'est fou aujourd'hui, j'ai réussi."
Propos recueillis en conférence de presse
A.Gonzalez--LGdM