Euro espoirs 2023: les Bleuets un pas de plus vers la qualification
Rien n'arrête les Bleuets : l'équipe de France espoirs s'est imposée logiquement 2 à 0 aux dépens de la Serbie, jeudi au stade des Alpes de Grenoble et a fait un pas de plus vers la qualification pour l'Euro-2023.
Celui-ci se disputera du 9 juin au 2 juillet 2023 en Géorgie et en Roumanie.
Pour valider leur billet et la première place du groupe H, les joueurs de Sylvain Ripoll, en tête avec six points d'avance sur l'Ukraine qu'ils affronteront en Turquie pour terminer leur campagne, devront s'imposer le 6 juin à Erevan contre l'Arménie, une nation qu'ils avaient écrasée en novembre (7-0) déjà au stade des Alpes, un terrain qui leur réussit bien.
Face aux Serbes qu'ils avaient battus à l'aller (3-0), les Français, vainqueurs de six de leurs sept matches et surtout auteurs de 25 buts sans en encaisser depuis le résultat nul concédé aux Iles Feroë le 6 novembre 2021 (1-1), leur unique accroc, ont largement dominé la rencontre.
Et ils auraient dû gagner plus largement, le résultat final étant plutôt flatteur pour les Serbes.
Même s'ils ont monopolisé le ballon avec parfois de très belles actions collectives face à un adversaire contraint de défendre, ils ont dû attendre la toute fin de première période pour prendre enfin un avantage mérité avec un but de Khephren Thuram.
Ce dernier, qui a survolé l'entrejeu avec Maxence Caqueret et Eduardo Camavinga, a repris victorieusement de la tête un centre en profondeur délivré de l'aile droite par Pierre Kalulu (42).
Amine Gouiri a porté le score à 2-0 à l'heure de jeu en ajustant le gardien Milos Gordic validant ainsi une bonne ouverture de Camavinga délivrée du centre du terrain (60).
Après les changements opérés par Ripoll en seconde période avec notamment les sorties de Thuram et Gouiri (66), encore dangereux à la 63e, et Camavinga (72), la domination des Français a été moins pressante.
Toutefois, ils ont encore obtenu de très belles occasions par Mohamed-Ali Cho (79, 80) Sofiane Diop (86), Kouadio Koné (89), Arnaud Kalimuendo (90) et enfin Benoît Badiashile avec un arrêt miraculeux de Gordic (90+3) qui auraient dû aggraver l'écart.
T.Salinas--LGdM