Les grands duels, le physique hors-norme: les mots pour raconter Nadal
Sa quasi-invincibilité sur terre battue, son physique hors-norme, ses rivalités titanesques avec Novak Djokovic et Roger Federer, empreintes de respect: ses adversaires ont raconté la légende de l'Espagnol depuis les débuts de sa carrière.
Le duel avec Djokovic
"C'est très difficile de le battre comme il joue en ce moment. Mais personne n'est invincible"
Novak Djokovic après sa troisième défaite à Roland-Garros contre Rafael Nadal, en 2008. Il lui en faudra trois autres avant de finalement l'emporter en quarts de finale en 2015.
Nadal "est assurément le meilleur de l'histoire sur cette surface et l'un des meilleurs joueurs à avoir joué ce sport."
Djokovic après une nouvelle défaite contre Nadal à Roland-Garros, en finale en 2012.
"Si tu veux battre Rafa sur son court, tu dois jouer ton meilleur tennis. Ce soir, c'était mon meilleur tennis (...) C'était un privilège d'être sur le court avec Rafa pour cet incroyable match".
Djokovic, le 11 juin 2021 après sa victoire en demi-finale à Roland-Garros.
"Notre rivalité nous a permis à tous les deux de repousser nos limites, on se rend meilleurs mutuellement."
Novak Djokovic après sa victoire aux Masters en novembre 2013.
Fedal
"Nous allons beaucoup le voir à l'avenir. Pour moi, c'était un match énorme car je sais quel grand joueur Rafa sera un jour."
Roger Federer, en 2005, après la finale du Masters 1000 de Miami.
"Rafael est un joueur si fantastique qu'à chaque fois que je gagne un Grand Chelem je me dis : c'est toujours ça de pris avant qu'il ne les gagne tous"
Federer, après avoir gagné la finale de Wimbledon en 2006. Deux ans plus tard, Nadal l'emportera au terme d'un des plus grands matchs de l'histoire, pour sa première victoire en Grand Chelem ailleurs qu'à Roland-Garros.
"Quel match ! À mon ami et grand rival Rafael Nadal, je te félicite du fond du coeur."
Message de félicitations de Roger Federer lorsque l'Espagnol emporte l'Open d'Australie en 2022. Ce succès est le 21e titre de l'Espagnol, un de plus que Federer et Djokovic.
Le physique
"Ce n'est pas la première fois qu'il se montre capable de revenir à 100 %, et prêt physiquement, quelques jours après avoir été blessé et pouvant à peine marcher, il l'a fait maintes fois dans sa carrière."
Djokovic, après sa défaite en quart de finale du Roland-Garros 2022.
"Je pensais le battre à certains moments, mais +Rafa+ a mille vies"
L'Espagnol Carlos Alcaraz (19e mondial) après sa demi-finale du Masters 1000 d'Indian Wells en 2022.
Imbattable.. ou presque
"Nadal est le meilleur joueur du monde sur terre battue (...) Un redoutable combattant, qui ne lâche rien."
L'Argentin Guillermo Coria, en 2005, quelques semaines avant la première victoire en Grand Chelem de l'Espagnol.
"Gagner ce titre contre +Rafa+, c'est la cerise sur le gâteau. C'est juste fou."
L'Américain Taylor Fritz après avoir remporté le Masters 1000 d'Indian Wells, en battant Nadal en finale 2022.
"Pour le battre, il ne faudra pas que je sois bon, il faudra que je sois monstrueux"
Richard Gasquet, à l'US Open 2013. Avant d'être battu en trois sets.
"Il va gagner Roland Garros 40 ans de suite. A 65 ans, il continuera de gagner Roland Garros"
L'Espagnol Nicolas Almagro en plein quart de finale, perdu en n'inscrivant que trois jeux en 2008 à Paris face au Majorquin
"C'est la plus grande victoire de ma carrière, un moment inoubliable. Je vais m'en souvenir jusqu'à la fin de ma vie. C'est un rêve devenu réalité"
Robin Söderling après être devenu le premier à battre Nadal sur la terre battue de Roland-Garros, le 31 mai 2009
L'oncle
"Jusqu'à ses 17 ans, c'est moi qui décidais tout. Puis est arrivé Carlos Costa (ex-N.10 mondial et 8e de finaliste à Roland-Garros) en tant que manager. Son père s'est aussi rapproché, chacun avec ses opinions. Et la vérité, c'est que chaque année je décide un peu moins, jusqu'au jour où je ne déciderai plus de rien"
Toni Nadal au site italien tennisitaliano.it en 2017
"Mon neveu est mon neveu. Je l'ai dit à Félix quand il m'a demandé de l'entraîner. Je veux que Rafael gagne. S'il devait perdre, ce serait moins douloureux parce que cela signifierait que le joueur avec qui je travaille, gagnerait. Mais je ne veux tromper personne. Je suis l'oncle de Rafael et il est plus qu'un neveu éloigné. Si Félix jouait contre mon fils, je ne voudrais pas le voir gagner. C'est pareil".
Toni Nadal en mai 2022 avant le match à Roland-Garros contre Rafael Nadal de son nouveau protégé, le Canadien Félix Auger-Aliassime.
A.Munoz--LGdM