L1: Marseille et Sanchez font plonger Nice et pointent provisoirement en tête
L'OM, porté par son attaquant-vedette Alexis Sanchez, auteur de ses deux premiers buts en Ligue 1, a surclassé Nice (3-0), désormais relégable, dimanche à l'Allianz Riviera lors de la 4e journée, pour se porter provisoirement en tête du championnat.
- L'OM de Tudor sublimé par Sanchez
Un an après les graves incidents qui avaient entraîné l'arrêt de la rencontre Nice-OM, les Marseillais ont refroidi les fans azuréens grâce à un doublé de leur recrue phare de l'été, Alexis Sanchez. Au cours d'une rencontre disputée sous très haute surveillance policière et sans supporters olympiens, interdits de déplacement, l'OM a largement dominé les Niçois, il est vrai guère aidés par les errements de leur nouveau gardien Kasper Schmeichel.
Dimitri Payet, qui avait été la cible de jets de projectiles l'an passé, a ainsi pris une éclatante revanche et dignement fêté son retour au sein du onze de départ d'Igor Tudor, avec en prime le brassard de capitaine. Mais c'est surtout Sanchez qui a étalé toute sa classe avec deux buts, dont une ouverture du score de toute beauté.
Et voilà Marseille en tête de la L1 avec un point d'avance sur le PSG, en attendant la réception de Monaco par les Parisiens, dimanche soir au Parc des Princes en clôture de la 4e journée. De quoi valider les choix de Tudor, pourtant critiqué et constamment sifflé par les supporters marseillais au Vélodrome.
Mais le successeur de Jorge Sampaoli, aux méthodes musclées, effectue jusque-là un quasi sans-faute malgré des matches de préparation qui faisaient craindre le pire.
Pour Nice, l'état d'urgence est déjà décrété. Le club détenu par le milliardaire britannique Jim Ratcliffe ne parvient pas à digérer le départ de son entraîneur Christophe Galtier et Lucien Favre, qui connait pourtant bien l'OGCN pour l'avoir déjà dirigé entre 2016 et 2018, ne trouve pas de solutions.
La plus-value des joueurs enrôlés lors du mercato est également difficile à percevoir. Schmeichel enchaîne les déboires, Aaron Ramsey n'est entré qu'après la mi-temps et Nicolas Pépé, prêté par Arsenal, a été esseulé pour ses grands débuts avec les Aiglons, 18e et relégables.
- Nantes, enfin la délivrance
Sans succès depuis le début de saison, Nantes a mis un terme à sa disette en venant à bout de Toulouse à la Beaujoire (3-1). Ce n'est sans doute pas un hasard si cette victoire intervient au moment où prend fin l'interminable feuilleton Ludovic Blas. Le talentueux meneur de jeu, dont l'avenir sur les bords de l'Erdre était incertain et avait initialement demandé à ne pas affronter le Téfécé, a finalement décidé de rester à Nantes, au grand soulagement de son entraîneur Antoine Kombouaré.
Comme un symbole, c'est son entrée en jeu qui a boosté les siens, menés au score dès la 15e minute sur un but de Zakaria Aboukhlal. L'arrivée sur la pelouse juste après la pause du N.10 nantais, grand artisan de la victoire en Coupe de France, a tout changé, les Canaris inscrivant trois buts en l'espace de 11 minutes (Evann Guessand 50e, Mostafa Mohamed 55e, Moses Simon 61e) pour se donner de l'air au classement (11e).
Le promu toulousain (10e) connait ainsi une fin de série en subissant son premier revers depuis son retour parmi l'élite.
- Le carton de Montpellier, Troyes sort du rouge
Sous pression après une succession de mauvais résultats depuis plusieurs mois, l’entraîneur de Montpellier Olivier Dall'Oglio peut souffler. Son équipe est allée démolir Brest 7-0, qui a fini la partie à dix, avec notamment deux doublés signés Elye Wahi et Valère Germain, piquant une tête dans le Top 10 (7e).
Troyes a de son côté cueilli son premier succès de la saison contre Angers (3-1) et pointe en 15e position.
Beaucoup plus haut dans le classement, Lorient, malgré un match en moins, est 4e après sa victoire face à Clermont (2-1).
F.Maldonado--LGdM